Gala pour la Terre Sainte 2024

« AFAQ » : vers un nouvel horizon

Ce programme a été appelé par le Patriarcat latin de Jérusalem « Afaq », que l’on peut traduire par « Horizon ».

Il s’agit d’ouvrir une nouvelle perspective économique pour les populations victimes indirectes de la tragédie du 7 octobre 2023 et des événements qui ont suivi, notamment en Cisjordanie.

L’objectif est de fournir un travail, et donc une source de revenus, à des centaines de Palestiniens chrétiens, sur le territoire même où ils habitent, sans avoir à franchir les points de passage contrôlés qui séparent la Cisjordanie d’Israël.

En effet, les emplois des chrétiens ont été fortement touchés par la situation actuelle ; nous comptons, entre autres, la fermeture de :

  • 84 hôtels, représentant 1 660 emplois,
  • 241 ateliers de travail du bois d’olivier ou de la nacre, employant 1 205 personnes,
  • 45 agences de voyage, soit 90 employés, et
  • 90 boutiques de souvenirs et 20 restaurants touristiques, employant respectivement 900 et 500 personnes.

Ainsi que la perte d’emploi de près de 700 travailleurs indépendants (brodeuses, dentelières, guides touristiques, marchands ambulants …)

En 2002, à la suite de la Deuxième Intifada, 530 familles chrétiennes avaient fui Israël pour s’installer en Amérique du Nord ou en Europe.

Pour éviter une nouvelle hémorragie d’ampleur, le Patriarcat cherche ardemment à donner aux populations chrétiennes les moyens de rester en Terre Sainte, en ciblant plus particulièrement les jeunes.

Les trois axes retenus sont de :

  1. Proposer des « stages professionnels probatoires » de six mois à de jeunes diplômés, afin de les accompagner dans la recherche d’un emploi. Ces stages seront rémunérés (entre 500 et 600 euros par mois) et mettront en relation jeunes diplômés et potentiels employeurs.
  2. Aider à la création d’entreprises par l’octroi de micro-crédits que ce soit en phase de création ou en phase de développement (de 2 000 à 3 500 euros par projet).
  3. Créer des « emplois d’urgence » pour permettre à des personnes sans aucune ressource de retrouver une occupation professionnelle ainsi qu’un minimum de revenus sans être dépendantes d’allocations. Le salaire quotidien serait d'environ 40 à 50 euros. Ces emplois seront concentrés dans les secteurs de la reconstruction et de la rénovation.

Au total, ce sont près de 37 000 Palestiniens catholiques qui sont concernés. Ils ont besoin de nous pour leur offrir ce nouvel horizon.

 


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